Soirée Préhistoire et Patrimoine.

Cher(e)s ami(e)s
Je vous invite à venir nombreux à la soirée qu'organisent conjointement le Club Histoire de La Tour Blanche et des environs et le Café associatif de Léguillac de Cercles, le Vendredi 12 Octobre à 20h 30.
Réservez également votre soirée du Lundi 22 Octobre sur "1600-1750 : Histoire de la route postale Limoges Bordeaux quand elle passait par Cercles"
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VENDREDI 12 OCTOBRE à 20h30
au café associatif de Léguillac-de-Cercles
CAFÉ PAYSAN avec :
LE DERNIER PAYSAN PRÉHISTORIEN
Un film de Sophie Cattoire
A l'entrée de la grotte de Bernifal, sanctuaire de l'art rupestre dans la vallée de la Vézère, en Périgord, le visiteur fait face à une porte où s'affiche un numéro de portable, celui de Gilbert Pémendrant, le propriétaire. Gilbert, lui, est aux champs, avec les quelques vaches qu'il a gardés pour compléter sa maigre retraite. "Si je peux, je viens. Sinon, on prend rendez-vous pour plus tard", a-t-il prévenu. Voilà comment, au rythme agricole, on élimine la horde de ceux qui voudraient consommer toute la préhistoire en trois jours.
« Ce film n'est pas un exposé à vocation scientifique sur la grotte de Bernifal. C'est le premier volet d'une collection de documentaires sur la préhistoire vue de l'intérieur, par ceux qui la font vivre avec passion et surtout dans le respect du fabuleux héritage qui leur a été légué par les ancêtres. »

 À 76 ans, Gilbert Pémendrant raconte volontiers qu'il est pratiquement né entre les parois de cette grotte, dont sa famille a découvert le secret en 1898. Il en est aujourd'hui le gardien. Depuis sa découverte, Bernifal n'a connu aucun aménagement. Même l'électricité a été écartée de ce sanctuaire de l'art pariétal, dont Gilbert Pémendrant lui-même a relevé quelques figures (la dernière en 2009) avant de connaître la fierté de les voir authentifier par les spécialistes en la matière.
Si le clan Pémendrant a accepté le passage des préhistoriens, comme autrefois l'abbé Breuil et plus récemment Norbert Aujoulat, il a toujours refusé les fouilles ou les aménagements. « Leur protocole de préservation a suivi leur instinct de paysans, conclut Sophie Cattoire. À savoir protéger la nature, au dehors comme au dedans. Cette intelligence de vie, cette douceur, j'ai tenu à en témoigner en tournant en partie dans le noir ou à l'inverse des scènes inondées de soleil, passant ainsi du plancher des vaches au sanctuaire des bisons, et des bauges d'ours des cavernes à la ferme d'un grand monsieur, droit dans ses bottes, droit dans sa grotte. » *
* Extraits d'articles de Michel Labussière et Titia Carrizey-Jasick
La projection sera suivie d'un débat en présence de Gilbert Prémendrant et de la réalisatrice et du producteur du film.
Petite restauration possible sur place.

Soirée organisée par l'association Lézidéfuz et le Club Histoire de la Tour Blanche.

Entrée : 4 €
05 53 91 58 45
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Gabriel Duverneuil 11 rue de la Porte Latine 24320 La Tour Blanche 0553906341

Rendonnée-découverte du Patrimoine historique de Saint-Just.

 Randonnée-découverte du patrimoine historique de Saint-Just par le Club Histoire de La Tour Blanche et des environs
Samedi 1er Septembre 2012
Rappels :
     *Mr Boissel a créé ce blog   http://clubhistoireltb.blogspot.com/       sur lequel vous trouverez toutes les informations relatives aux activités du Club.
     *Les prochaines activités du Club Histoire et Patrimoine auront lieu à la salle polyvalente de La Tour Blanche
             -lundi 22 Octobre : Conférence de G.Duverneuil « La Poste Royale de Limoges à Bordeaux passant par Cercles ».
             -samedi 17 Novembre de 14h à 19h : Débat entre historiens et écrivains sur les guerres de religions en France et film « La reine Margot ».

  Samedi 1er Septembre 135 personnes partaient découvrir le riche patrimoine de ce vieux village de Saint Just, guidées par Jean Pierre Roudeau et Gabriel Duverneuil.
 Nous commençons par franchir le Buffebal sur un magnifique pont de pierres avant de s’arrêter à la jolie petite église romane du XIIe remaniée au XVe qui domine le village. La façade est romane, d’influence saintongeaise, avec un mur-clocher et des contreforts postérieurs à la construction masquant en partie une ouverture décorée d’une frise. Le mur nord est équipé d’une bretèche de défense dont on voit mal l’utilité. L’intérieur se compose d’une nef romane, d’une grande chapelle latérale gothique du XVe siècle dite de St Jacques à gauche et d’une petite à droite, dite de Ste Christine. Un escalier à l’angle sud mène à une chambre de défense.
Cette église est la première attestation de l’existence du village de Saint Just mais l’occupation humaine y a laissé de nombreuses traces bien plus anciennes : outils paléolithiques, sépultures néolithiques, trace de présence de huttes gauloises…
La promenade se poursuit par un chemin dominant le bourg et ses maisons étagées au dessus du Buffebal pour d’arriver au hameau de Sacaboulie conservant deux maisons paysannes des XVIIe er XVIIIe siècles possédant le traditionnel  escalier-perron (balet). Le chemin se poursuit, pour arriver au château de Narbonne.
Ce château illustre l’évolution des gouts architecturaux de la noblesse après les guerres de religions. La tour possède des mâchicoulis purement décoratifs et de grandes fenêtres à chaque étage ainsi que de magnifiques cheminées à l’intérieur, révélant plus une recherche de confort que de défense. Sur la façade sud sont gravés un cadran solaire et l’inscription « En l’an du Seigneur  1601 par Ponce Raimond et Toinette de Conan est fait construire ce bâtiment » ainsi que les blasons des Conan et des Raimond. A la tour s’ajoute une aile  classique.  Dans la grange située près du château, une poutre sur laquelle est gravé rappelle le nom du propriétaire et la date de sa construction : 1606 Ponce Raimond. Au sud de la tour, un magnifique pigeonnier carré couvert en lauzes, avec deux fuyes dont l’une possède un modillon identique à celui vu à un angle de la tour.
La balade se poursuit par des chemins agréables et ombragés jusqu’aux cluseaux du Grand Roc croisant au passage l’antique voie romaine reliant Périgueux à Saintes.
Ces cluseaux sont constitués de cavités naturelles et creusées, aménagées par l’homme dans la falaise précédées de terrasses dominant la vallée et la voie romaine. Ils servirent de cachette lors des grandes invasions (Ostrogoths, Wisigoths, Normands…) ou de guerres (de 100ans, de religions..), parfois d’habitations et peut-être de refuge pur des cultes païens. Les aménagements tant intérieurs qu’extérieurs sont nombreux : niches, silos, trous de poutres, restes de portes de barrage. L’occupation essentielle se situe au moyen-âge bien que l’endroit ait servi d’habitation troglodyte encore  récemment.
Nous passons ensuite devant le « Château de Saint Just » dont il ne reste qu’un tas de pierres caché dans les fourrés. Il date du XVIIe et fut construit par la famille  Sescaud après que Pierre de Bourdeilles ait cédé la seigneurie de Saint Just à leurs ancêtres en 1543. Il existait deux seigneurs à Saint Just, les Narbonne et les Sescaud ainsi qu’une famille noble, les Goumondie, qui possédait le château de Faye et ce qui deviendra plus tard le Magnanerie. Ces trois familles se querellèrent  fréquemment en particulier pour des questions de préséance à l’église...
 Nous  atteignons la Magnanerie par un beau chemin d’où l’on domine la vallée du Buffebal de l’Euche et le village. Ce magnifique bâtiment daté des XVe et XVIIe siècles possède deux belles loggias, il a été le témoin d’une tentative de culture du ver à soie (d’où son nom : Magnanerie) à l’époque ou Henri Bertin, comte de Bourdeilles et ministre de Louis XV préconise cette culture suite à ses fonctions exercées à Lyon comme intendant. Un murier ancestral  trônant dans la cour témoigne encore de cette activité. La demeure possède un très beau sol en pisé reproduisant le blason des Gomondie et la date de sa réalisation : 1639. Les propriétaires en firent, il y a quelques années, le lieu d’un musée du ver à soie.
La grande majorité des randonneurs se retrouve vers 13 heures dans la salle des fêtes   devant un sympathique buffet froid organisé par l’Amicale de Saint Just que le club histoire de la Tour Blanche remercie chaleureusement pour son accueil.
Claude Duverneuil.   


Cliquez sur l'image pour agrandir :
Église de St Just
J.P. Roudeau  - le Grand Roc

     
Vers le château de Narbonne
Vers la Magnanerie
JP Roudeau - Le grand Roc
La Magnanerie

La Magnanerie
Le grand Roc

Convivial repas
Le repas
Le repas