Compte rendu conférence du 24.11.2018


Journée du 24 novembre 2018 du Club Histoire
intitulée 1918, la fin du cauchemar


Fidèles aux Journées historiques de La Tour Blanche, une centaine de personnes ont fait honneur au crû de cette année, qui marquait la fin des commémorations du centenaire de la Grande Guerre par un programme de qualité. Les auditeurs/ spectateurs ont pu déambuler dans le hall où était présentée une très belle exposition chronologique en 20 panneaux conçue par l’ONAC à l’occasion du Centenaire. Cette exposition se veut comme un hommage rendu à ceux qui ont participé au cauchemar. Le public a eu aussi la possibilité d’emprunter des livres sur la Grande Guerre mis à disposition par la Bibliothèque départementale de prêt.
Après que Gabriel Duverneuil eut déploré l’absence de Lisa Giraud-Taylor, malade, qui devait présenter sa conférence sur Louis Geandreau, poète périgour- din, et présenté Justine Stupfler, institutrice à La Roche-Chalais, qui l’a rem- placée au pied levé ; il lui donne la parole.
Louis Geandreau est né en 1885 à La Roche-Chalais, sa famille s’installe à Bordeaux dès 1890, le jeune Louis passe ses vacances avec son frère André chez leur tante à Saint-Martial-Viveyrols. En préparant son baccalauréat, il écrit ses deux premières pièces en vers et dès 1909, sa pièce le marquis de Carabas, suite imaginée du Chat botté, est jouée à Bordeaux, de plus, il collabore à des revues littéraires. Il se lie d’une solide amitié avec Léon Guillot de Saix. Son théâtre fait l’objet de chroniques dont celle de François Mauriac, mais l’admiration de Louis Geandreau va à Edmond Rostand qui la lui rend bien.
Lors de la mobilisation, il est affecté au 34ème R.I ; durant août et septembre 1914, il participe aux batailles de Charleroi, Guise et de la Marne. En septembre, il rejoint le 44ème R.I. dans l’Aisne. Le 13 janvier 1915 à l’aube, son bataillon est positionné au nord de Soissons et va livrer ce qu’on appellera la bataille de Crouy. Lors d’une contre-attaque, avec sa compagnie, il prend une tranchée allemande et fait des prisonniers, en attaquant la deuxième tranchée, il est atteint par une balle de revolver tirée à bout portant par un officier allemand, immédia- tement abattu par ses hommes qui ensevelissent leur lieutenant au péril de leur vie. Il faudra attendre le 1er octobre 1919 pour que Louis soit fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. Guillot de Saix et Rostand seront fidèles à sa mémoire en s’efforçant de faire connaître son œuvre. En 1965, la municipalité de La Roche-Chalais a apposé une plaque sur sa maison natale, sa famille a érigé une tombe dans le cimetière de Saint-Martial-Viveyrols, enfin, le matin- même de notre manifestation, la mairie de La Roche-Chalais a inauguré une rue qui porte son nom.
Après une courte pause, Gabriel Duverneuil donne la parole à Bernard Lachaise, professeur à l’université de Bordeaux, afin qu’il présente Camille Merlaud, un poilu artiste au front.
Le nom de Merlaud est connu à Verteillac et même au-delà des frontières à cause du magasin, le seul commerce qui ait tenu à Verteillac depuis le début du 20ème siècle. Né en 1877, Camille est connu surtout pour ses peintures, dessins et sculptures, ce qui est moins connu, c’est le musicien. Lors de la mobilisation au 1er août 1914, Camille Merlaud a 37 ans, il s’est marié en 1900, n’a pas d’enfant. Son âge fait qu’il est versé dans la territoriale au 93ème régiment à Périgueux. Les territoriaux sont sensés assurer des gardes dans les lieux sensibles. En septembre 1915, il est sergent, puis sergent-major, c’est-à-dire chef de musique. Son régiment le conduira des environs de Paris, en Flandres, puis dans l’Aisne, la Champagne et la Lorraine, bref il aura parcouru le front occidental, il aura même été infirmier ! Comme la plupart des artistes peintres, durant le conflit, il aura beaucoup peint et dessiné. Combien d’œuvres ? Impossible à dénombrer tellement il a donné et vendu. En 1952 des toiles sont acquises par le musée du Périgord, la ville de Paris et l’Etat. Des amateurs ou des musées achètent en Hol- lande, Angleterre, aux Etats-Unis. Il s’éteint en 1957 en souhaitant passer sa dernière nuit seul dans son atelier. Notre intervenant répond à plusieurs questions de l’assistance.

Cette journée s’achève par La Der des Ders… titre provisoire, superbe spectacle proposé par Isabelle Gazonnois et Isabelle Loiseau, mis en scène par Myriam Azencot, la régie étant assurée par Philippe Boses. Dans un ancien cabaret, promis à la démolition, deux créatures mystérieuses font revivre la mémoire du lieu et du temps. C’est un montage de textes d’auteurs tels que Cendrars, Céline, Jünger, Genevoix, Dorgelès, Giono, Remarque, Proust, Rimbaud ou Colette entrecoupés de chansons de Brassens, Lemarque, Nougaro, Barbara, Ferré et de musiques de l’époque. Ce montage n’est pas un collage et l’argument de l’absurdité de la guerre se déroule harmonieusement mêlant émotion et humour. Contrairement aux historiens qui prétendent à l’objectivité, c’est le point de vue subjectif, humain, sur la guerre qui est mis en relief. Ceux qui ont raté cela sont bien à plaindre !

André Vigne.









1-Louis Gendreau et Lisa Giraud-Taylor

2- Justin Stopfler
3-Bernard Lachaise




4-C Merlaud avec un officier Américain



5-Camille Merlaud
6-C Merlaud portrait-1
8-C Merlaud portrait-3

7-C Merlaud portrait-2


9-C Merlaud portrait-4

10-C Merlaud portrait-5


11-C Merlaud portrait-7 
11-C Merlaud portrait-6




12-C Merlaud portrait-8




13- Merlaud portrait  - 9

14 - Merlaud portrait 10

15 - Der des ders


Der des Ders 

Der des Ders

Der des ders
Cliquer sur l'image pour l'agrandir.


Rencontres historiques de La Tour Blanche

Rencontres historiques de La Tour Blanche
Samedi 24 Novembre de 14h à 18h 30
Salle polyvalente de La Tour Blanche

Ouverture de la salle à 14h

14h 30 : conférence de Lisa Giraud Taylor :
« Louis Gendreau, poète, dramaturge et poilu »

Louis Geandreau est né à la Roche-Chalais en Dordogne en 1885. Garçon simple mais particulier, il vivait normalement et écrivait de la poésie et du théâtre en vers.
Ses écrits sont restés quelque part dans les greniers de nos grands-parents, dans certains vieux livres ou dans les vieilles bibliothèques perdues dans les cantons environnants.
Edmond Rostand disait de lui « Il avait l’enthousiasme alerte et spirituel. C’est un vrai poète » et Camille Le Senne rajoutait que « son théâtre est mieux que du théâtre, c’est du rêve ».
Parmi ses écrits on trouve des poèmes (« Le Ciel dans l’eau », 1917, Fasquelle Ed.), des proses (« Le Képi sur l’Oreille », « Miettes » -chroniques) et du théâtre en vers (« Au Clair de la lune », « Professeur », « L’Eveil », « Matamore », « La Nuit de février », « Muse et Musette », « Le Marquis de Carabas », et avec Guillot de Saix « La Belle au cœur dormant », « Narcisse », « Jean de La Fontaine » et « Gaulthier l’Oyseau »)
Il était un auteur et poète qui comptait dans son coin de Périgord et même plus loin encore. Il était un homme de mots et de beauté de la langue.
Désormais, il est là, virtuellement couché dans le cimetière de Saint-Martial Viveyrols, inconnu de la plupart, anonyme par les autres, un poilu parmi tant d’autres.
Pas pour moi."

15h 30 à 16h 30, conférence de Bernard Lachaise :
Camille Merlaud : un peintre dans les tranchées »

« Camille Merlaud est un de ces nombreux artistes qui, comme Charles Naillot, Jean-Alphonse Stival, Arthur Edmond Guillez, Xavier Josso, Cel Le Gaucher, ont combattu durant la Grande Guerre et fourni, par leurs dessins, leurs aquarelles, leurs croquis de remarquables illustrations de la guerre, au plus près des « poilus » et des horreurs du conflit dans leur vie quotidienne. Il n’est pas le plus connu mais par la qualité de ses œuvres, il mérite de figurer par les meilleurs peintres combattants de la guerre de 1914-1918.
Né à Verteillac en 1877, Camille Merlaud a exercé les métiers de coiffeur à Paris et de... boucher à Verteillac. Mais très tôt, il a manifesté de grands talents d’artiste, à la fois comme musicien et comme peintre. Ses premières oeuvres datent de la fin du XIXe siècle et sa notoriété dépasse les frontières du Périgord et de la France avant 1914.
Mobilisé en août 1914 au 93e régiment territorial d’infanterie, il sert durant toute la guerre, comme infirmier, brancardier et chef de musique. Il participe aux combats de Flandre en 1914-15, dans l’Aisne en 1916 et à Verdun et se voit promu caporal (1915), sergent (1915) et sergent tambour major (1917). La presse de l’époque rend hommage à l’artiste apprécié des « poilus".
A travers quelques-unes de ses œuvres et quelques écrits, raconter Camille Merlaud soldat permet de parcourir toute l’histoire de la Grande Guerre.
Par bonheur, Camille Merlaud survit à l’horrible hécatombe et de retour sur sa terre natale poursuit son œuvre d’artiste jusqu’à son décès en 1957 ».


16h30 à 17h30: Prêt et vente de livres, exposition « La Grande guerre », pause-café et pâtisseries maison.
17h30 à 18h30: spectacle « La der des der..titre provisoire » par Isabelle Gazonnois et Isabelle Loiseau.
 Août 2014, un ancien cabaret, l'Oiseau de Paradis, haut lieu du repos du guerrier pendant la Grande Guerre, quelques instants avant sa démolition.
 Deux créatures mystérieuses pour le ranimer une dernière fois sous nos yeux, le temps d'une mission mémorielle, le temps d'un hommage, le temps d'un mirage.
 Elles dévideront pour elles et pour nous le fil de leurs souvenirs, de leur histoire, de l'Histoire. Avec les mots de soldats inconnus ou d'auteurs reconnus, tels Céline, Cendrars, Giono, Remarque etc.…, elles diront la ferveur, l'horreur, l'absurde, la révolte, la nostalgie.
 Elles joueront la guerre avec insolence, humour ou colère.
Elles chanteront des chansons de l'Epoque, mais aussi des chansons d'autres guerres, histoire de nous rappeler que "la Der des Ders" ne fut hélas qu'un "titre provisoire"...

Entrée 5€, gratuit pour les enfants






Croquis de Camille Merlaud

Louis Gendreau et Lisa Giraud-Taylor.



Isabelle Loiseau et Isabelle Gazonnois: "La Der des Der...titre provisoire"

Les « Filles du Roy »


Les suites de la conférence sur les « Filles du Roy »

A la fin de la conférence de Danielle Pinsonneault, Le Dr Clément lui demanda si elle avait connaissance d’un certain Percilier ou Parcillier dit La Chapelle, dont il avait découvert l’existence lors d’un voyage professionnel au Québec en 1990. Il eut la surprise, après la visite de l’hôpital Notre-Dame fondé par le Docteur Emmanuel Percillier Lachapelle, dont le buste trônait dans le hall d’entrée, de découvrir à la lecture du journal « La Presse Montréal » en date du dimanche 30 septembre 1990 que ce médecin était le descendant d’un Percilier  originaire de la Chapelle Montabourlet (Dordogne). Danielle Pinsonneault lui répondit qu’elle ferait des recherches une fois rentrée au Québec.
Chose promise chose due !
La réponse est arrivée et Danielle à non seulement retrouvé la lignée des Percillier dit Lachapelle, mais aussi d’un Faure dit Saint Vivien  et d’un Bazinette dit Tourblanche et d’un autre Marin Jannot dit aussi Lachapelle.
Voici la réponse de Danielle Pinsonneault à Alain Clément :
Bonjour Alain,

Deux d'entre eux sont bien des soldats, l'autre (Percilier dit Lachapelle), je ne crois pas.

Commençons par Moïse Faure dit St-Vivien :

Il est né en 1629 à St-Vivien en Dordogne, fils de Jean et de Jeanne de La Porte. Il arrive en Nouvelle-France le 12 septembre 1665 sur le navire nommé La Justice.
Il est soldat de la compagnie de Laubia au régiment de Carignan-Salières. Moïse est huguenot. Il abjure sa foi deux jours après son arrivée et prend le prénom de Jean. Il est confirmé au fort de Sorel le 2 juin 1666. Il sait signer.
On retrouve Moïse vers les années 1671 à Ste-Anne-de-la-Pérade alors qu'il se voit accorder une concession (terre) dans l'Ile Saint-Ignace. Il obtient une autre concession de 4 arpents de largeur le long de la rivière et commence le défrichement.

Le 29 octobre 1677 à Québec, il épouse Marie Lépine, fille du Roy, née en 1644 dans la paroisse de Saint-Georges de Périgny en Charente-Maritime.
 Elle est la fille de Pierre et d'Andrée Griffon. Elle est arrivée en 1667. Au recensement de 1667, elle est inscrite comme domestique chez Denis Guyon, bourgeois de Québec. Elle ne sait pas signer. 
En 1681, Moïse achète une terre à Lotbinière où il va s'établir avec sa famille. Il meurt à Lotbinière en 1688 ou 1689.

Marie survit à son mari jusqu'en 1697, mais aucun des enfants ne transmettra le nom du père. En effet, les quatre enfants demeureront tous célibataires.

Passons à Bazinette dit Tourblanche :

. Antoine Bazinet dit Tourblanche est né vers 1649 à la Tour Blanche (paroisse Saint-Antoine ?). Il est le fils de Jean, laboureur, et de Marguerite Ausault.
Il arrive en Nouvelle-France le 18 août 1665 sur l'Aigle d'Or. Il est soldat de la compagnie de La Motte au régiment de Carignan-Salières.

Il se marie à Montréal le 6 août 1674 avec Françoise Janot dit Lachapelle, née en 1658 à Montréal (donc pas une fille du Roy). Le couple s'installe à Pointe-aux-Trembles, sur la pointe est de l'Ile de Montréal.
Elle est la fille de Marin Janot dit Lachapelle et de Françoise Bénard. On dit d'Antoine qu'il est habitant. Plus tard dans sa vie, il sera aussi engageur pour l'Ouest (ce qui signifie qu'il avait un permis pour faire le commerce des fourrures, engageait des hommes pour pagayer jusque dans l'ouest de la colonie, effectuer les échanges avec les Amérindiens à l'aide des produits achetés par Antoine. Au retour des engagés, Antoine vendait les fourrures qui partiraient pour la France et payait alors ses hommes).

Le couple a 8 enfants :
. Pierre Bazinet dit Tranchemontagne qui épousera Marie Roy,
. Joseph       "                      "                        "               Anne Senécal,
. Anne            "                  "                             "            Pierre Beauchamp,
. Marie Catherine                              "               "      Jacques Beauchamp,
. Marguerite             "                "                         "         Joseph Robillard,
. Antoine    "                         "                             "          Gertrude Senet,
. Françoise   "                            "                           "      Jean-Baptiste Baudreau (ou Boudreau),
. Marie Françoise                         "                    "        Etienne Contant.


Antoine décède le 24 juin 1729 à 80 ans, Françoise vivra jusqu'au 14 juin 1739 elle décède donc à 81 ans.

En 1729, le couple avait 104 descendants.

Une rue Antoine Bazinet honore sa mémoire à Pointe-aux-Trembles.  

Je vous reviens dans quelques jours avec ce que j'aurai trouvé sur Persillier dit Lachapelle.

Danielle

Effectivement… quelques jours après !!

Bonjour, bonjour,

Voici venu le tour d'Etienne Persillier!

Etienne Percidier (Persillier), est le fils de Denis Persillier dit Lachapelle. Il est né en 1670 (ou 1678 selon une autre source) à La Chapelle-Montabourlet dans le « Périgueux » (!).
Il vient s'établir en Nouvelle-France en 1685. Il avait alors 15 ans... si on présume qu'il est né en 1670.

Le 16 octobre 1702 à Laprairie, il épouse Marie-Anne Edeline, fille de Charles Edeline et de Jeanne Braconnier (Fille du Roy arrivée en 1673, venue de la paroisse Ste-Marguerite de Paris), née le 26 juillet 1685. 

Le couple aura trois enfants :

   . Marie-Josephe, née le 20 mars 1707;

   . Catherine, née le 31 mai 1710. Elle épousera Nicolas Brousseau, puis Jean-Baptiste Pineault,

   . Pierre, né le 6 août 1712. Il épouse Josephe Quenneville. Le couple donnera naissance à Jean-Baptiste Persillier, né le 11 janvier 1745. Ce dernier       décède le 31 mars 1814. Je ne trouve pas trace d'autres enfants de Pierre.

Etienne décède le 8 décembre 1713 à Repentigny, près de Montréal.

La plupart des renseignements ci-dessus viennent du site Internet :  www.deviantart.com/lapointe56/art/maison-Paschal-Persillier-dit-Lachapelle-323883438

En ce qui concerne Jeanne Braconnier, grand-mère de Marie-Anne Edeline :
Yves Landry écrit qu'elle a été inhumée à Montréal, le 20 février 1711, à l'âge de 59-60 ans. 
Une autre source mentionne que l'inhumation a été faite dans l'ancien cimetière Notre-Dame de Montréal.

Landry dit également de Charles Edeline, le grand-père, qu'il est habitant, cordonnier et bedeau, né vers 1644 (un autre auteur ajoute : né dans la paroisse Saint-Jacques-de-la-Boucherie à Paris) et inhumé le 27 octobre 1711 à Boucherville, vraisemblablement.

(tiré de : Yves Landry, Les Filles du Roy au XVIIe siècle, Orphelines en France, pionnières au Canada, Bibliothèque Québécoise, 2014)

Pour la suite de l'histoire des Persillier, je ne trouve rien de plus que ce que vous avez déjà trouvé. 

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Concernant Marin Jannot dit Lachapelle, je vous renvoie à une adresse sur Internet : www.marinjannot.org/les_marins.html

Il s'agit du bulletin d'une association des descendants de cet homme. Le premier numéro du bulletin est fort instructif.

Peut-être vous l'ai-je déjà dit, mais Marin Jannot a fait partie de la Grande Recrue de M. Paul Chomedey de Maisonneuve, un des fondateurs de Ville-Marie (Montréal) lors de sa venue à Laflèche en 1653. La situation était devenue quasi intenable à Ville-Marie à cause des attaques incessantes des Iroquois. Ville-Marie avait urgemment besoin d'hommes pour sauver Montréal. 
Maisonneuve en recruta plus d'une centaine et réussit une levée de fonds considérable. Une douzaine de femmes embarquèrent également.

Une autre Grande Recrue pour Montréal aura lieu aussi en 1659.

L'histoire de Ville-Marie est épique. Une autre page de notre histoire ! Je pourrais vous en parler longtemps...

Danielle

A bientôt, pour les Rencontres historiques de La Tour Blanche dont le thème sera « 1918 la fin du cauchemar » Samedi 24 Novembre de 14h à 18h 30, salle polyvalente à La Tour Blanche

Gabriel Duverneuil