Rencontres
historiques de La Tour Blanche
Samedi
24 Novembre de 14h à 18h 30
Salle
polyvalente de La Tour Blanche
Ouverture
de la salle à 14h
14h
30 : conférence de Lisa Giraud Taylor :
« Louis
Gendreau, poète, dramaturge et poilu »
Louis
Geandreau est né à la Roche-Chalais en Dordogne en 1885. Garçon
simple mais particulier, il vivait normalement et écrivait de la
poésie et du théâtre en vers.
Ses
écrits sont restés quelque part dans les greniers de nos
grands-parents, dans certains vieux livres ou dans les vieilles
bibliothèques perdues dans les cantons environnants.
Edmond
Rostand disait de lui « Il avait l’enthousiasme alerte et
spirituel. C’est un vrai poète » et Camille Le Senne
rajoutait que « son théâtre est mieux que du théâtre, c’est
du rêve ».
Parmi
ses écrits on trouve des poèmes (« Le Ciel dans l’eau »,
1917, Fasquelle Ed.), des proses (« Le Képi sur l’Oreille »,
« Miettes » -chroniques) et du théâtre en vers (« Au
Clair de la lune », « Professeur », « L’Eveil »,
« Matamore », « La Nuit de février », « Muse
et Musette », « Le Marquis de Carabas », et avec
Guillot de Saix « La Belle au cœur dormant »,
« Narcisse », « Jean de La Fontaine » et
« Gaulthier l’Oyseau »)
Il
était un auteur et poète qui comptait dans son coin de Périgord et
même plus loin encore. Il était un homme de mots et de beauté de
la langue.
Désormais,
il est là, virtuellement couché dans le cimetière de Saint-Martial
Viveyrols, inconnu de la plupart, anonyme par les autres, un poilu
parmi tant d’autres.
Pas
pour moi."
15h 30 à 16h 30,
conférence de Bernard Lachaise :
Camille Merlaud :
un peintre dans les tranchées »
« Camille Merlaud
est un de ces nombreux artistes qui, comme Charles Naillot,
Jean-Alphonse Stival, Arthur Edmond Guillez, Xavier Josso, Cel Le
Gaucher, ont combattu durant la Grande Guerre et fourni, par leurs
dessins, leurs aquarelles, leurs croquis de remarquables
illustrations de la guerre, au plus près des « poilus »
et des horreurs du conflit dans leur vie quotidienne. Il n’est pas
le plus connu mais par la qualité de ses œuvres, il mérite de
figurer par les meilleurs peintres combattants de la guerre de
1914-1918.
Né à Verteillac en
1877, Camille Merlaud a exercé les métiers de coiffeur à Paris et
de... boucher à Verteillac. Mais très tôt, il a manifesté de
grands talents d’artiste, à la fois comme musicien et comme
peintre. Ses premières oeuvres datent de la fin du XIXe siècle et
sa notoriété dépasse les frontières du Périgord et de la France
avant 1914.
Mobilisé en août 1914
au 93e régiment territorial d’infanterie, il sert durant toute la
guerre, comme infirmier, brancardier et chef de musique. Il participe
aux combats de Flandre en 1914-15, dans l’Aisne en 1916 et à
Verdun et se voit promu caporal (1915), sergent (1915) et sergent
tambour major (1917). La presse de l’époque rend hommage à
l’artiste apprécié des « poilus".
A travers quelques-unes
de ses œuvres et quelques écrits, raconter Camille Merlaud soldat
permet de parcourir toute l’histoire de la Grande Guerre.
Par bonheur, Camille
Merlaud survit à l’horrible hécatombe et de retour sur sa terre
natale poursuit son œuvre d’artiste jusqu’à son décès en
1957 ».
16h30
à 17h30: Prêt et vente de livres, exposition « La Grande
guerre », pause-café et pâtisseries maison.
17h30 à 18h30: spectacle « La der des der..titre provisoire »
par Isabelle Gazonnois et Isabelle Loiseau.
Août
2014, un ancien cabaret, l'Oiseau de Paradis, haut lieu du repos du
guerrier pendant la Grande Guerre, quelques instants avant sa
démolition.
Deux
créatures mystérieuses pour le ranimer une dernière fois sous nos
yeux, le temps d'une mission mémorielle, le temps d'un hommage, le
temps d'un mirage.
Elles
dévideront pour elles et pour nous le fil de leurs souvenirs, de
leur histoire, de l'Histoire. Avec les mots de soldats inconnus ou
d'auteurs reconnus, tels Céline, Cendrars, Giono, Remarque etc.…,
elles diront la ferveur, l'horreur, l'absurde, la révolte, la
nostalgie.
Elles
joueront la guerre avec insolence, humour ou colère.
Elles
chanteront des chansons de l'Epoque, mais aussi des chansons d'autres
guerres, histoire de nous rappeler que "la Der des Ders" ne
fut hélas qu'un "titre provisoire"...
Entrée
5€, gratuit pour les enfants
Croquis de Camille Merlaud |
Louis Gendreau et Lisa Giraud-Taylor. |
Isabelle Loiseau et Isabelle Gazonnois: "La Der des Der...titre provisoire" |
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