La
notion de richesse patrimoniale en tant que témoin de l’histoire
est relativement récente, et ses critères d’appréciation
évoluent avec le temps.
Nos
institutions ont en effet mis en place au début du XIX° s. les
premiers moyens pour inventorier, connaître et conserver le
patrimoine culturel, bâti en particulier.
Aujourd’hui,
ce sont des lois, des administrations, des moyens financiers, des
formations, des professionnels spécialisés, des associations,…
qui constituent les moyens de cette conservation.
Aux
moyens, il faut une philosophie. Ce sont les destructions
consécutives aux 2 dernières guerres qui ont amené à asseoir les
bases d’une véritable éthique de la restauration, et qui avec le
temps et la pratique, ont construit des principes prescrits
scrupuleusement par le service des monuments historiques.
Dans
un pays et particulièrement dans un département aussi riche que le
nôtres en patrimoine, l’entretien et la mise en valeur de ce qui
est notre environnement quotidien, sont un enjeu majeur.
Les
réalités de terrain se confrontent parfois avec la doctrine,
l’esprit avec la lettre….
L’idée
est de vous faire partager ces “dilemmes de la restauration“ à
travers la présentation d’une tournée de chantier d’architecte,
et de quelques cas d’espèces.
Alain
de La Ville
Architecte
en patrimoine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire