« Strasbourg-Périgueux
villes sœurs »
Septembre
1939, la guerre contre l’Allemagne nazie est déclarée, des dizaines de milliers
d’Alsaciens sont évacués en Dordogne pour laisser place à l’armée française le
long du Rhin.
Quatre-vingts
ans après l’évacuation, les témoins directs de l’évènement disparaissent les
uns après les autres, les lieux changent, les faits s’obscurcissent : le
temps des commémorations touche à sa fin. Pourtant, l’éclairage porté par les
historiens sur cette migration passée ne peut être que bénéfique pour
comprendre et faciliter celles qui se profilent à l’horizon.
Les
historiens Catherine et François Schunck ont exploré avec rigueur cette page
d’histoire locale. Ils nous livrent leur analyse en deux grandes parties
remarquablement documentées : « Le temps de la cohabitation »,
suivi par « Le temps du souvenir » servies par une iconographie très
riche et souvent inédite.
La pièce de
théâtre : 17h
« Ce
matin la neige »
Septembre
1939, Anna, seize ans, est évacuée avec ses parents vers le département de la
Dordogne. Ils sont hébergés par une famille de fermiers périgourdins. Sa mère
rentre en Alsace en juin 1940, dès l’armistice conclu. Anna restera en Dordogne
avec son père, indésirable dans cette Alsace redevenue allemande. Elle qui
s’est fait voler son adolescence par la guerre devient peu à peu une femme.
Attirée par Pedro, républicain espagnol engagé dans le maquis tout proche, elle
attise aussi la flamme chez Thomas, le fils des fermiers qui découvre le désir
et l’engagement aux côtés de cette étrange fille rousse, courageuse et nourrie
de poésie.
Cette pièce,
écrite par Françoise du Chaxel en 2007, est interprétée dans une nouvelle
version par la compagnie du Théâtre de la Chaloupe.
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